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mgp (métropole du grand paris) - Page 4

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : LENDEMAINS DE SCRUTINS HEUREUX ET CRUELS

    « J’invite les glorieux vainqueurs à venir autour de moi !  Bernard Gauducheau qui n’a fait que 61 %, franchement, nous qui le connaissons un peu, cela nous fait beaucoup de peine pour Guy Janvier ! » déclarait dimanche soir Patrick Devedjian, à la soirée du Conseil Général,  lors de ses commentaires sur les résultats du premier tour avec Benard Gauducheau, et d’autres maires élus dés le premier tour (20 sur 36)  à ses côtés. Le conseil municipal d'installation est prévu le Vendredi 28 Mars 2014 à 18H.  

    Mais il est vite repartit rapidement de l'hôtel départemental pour fêter cette victoire avec ses co-listiers et militants à la mairie. Dés le lendemain, 7H , il était au Métro pour distribuer un tract annonçant ce résultat avec de nombreux colistiers qui faisaient une haie d’honneur pour les vanvéens qui partaient au travail : « Je suis très fier du travail que notre équipe a réalisé. On n’est pas partit en se disant que c’était facile. Nous avons fait une belle campagne, dans l’union, dans un climat très sympathique, une campagne enthousiaste. Le résultat est à la fois, la reconnaissance de la part de nos électeurs du travail réalisé, la confiance qu’ils ont en nous et qu’ils nous accordent pour continuer. Au vu de ce résultat, nous sommes trés encouragé, très satisfait parce qu’on sent un vrai mouvement de soutien, ce qui nous stimule pour continuer à faire progresser notre commune » réagissait Bernard Gaducheau en insistant sur une vraie reconnaissance du travail réalisé. « La vague bleue est une chose, encore faut il que nos électeurs nous fassent confiance ! La désunion de la gauche, certes, avec des scores très faibles et significatifs d’un engagement local et de terrain relativement faible, puisque je le dis toujours : une élection ne se prépare pas 3 mois avant l’échéance ».  

    « L’union a payé. On n’a jamais fait un score de cette ampleur. 14 UMP et 14 UDI » constatait Isabelle Debré, sénateur UMP  qui était persuadée que l’on passerait dés le premier tour, mais pas avec un tel score. « Je pensais que l’on passerait avec 55 ou 56% des voix. Ces résultats s’expliquent par la désunion de la gauche, entre les écologistes, le Front de Gauche et le PS qui n’ont que 6 élus dont 4 socialistes, 1 FdeG et un EELV. Guy Janvier avait dit qu’il n’y avait aucune chance que l’on passe au premier tour. Comme quoi, il faut toujours être humble dans la vie ». Du coup la liste UDI/UMP a deux élus de plus, 29 au lieu de 27,  avec Hanna Saportas et surtout Michel Dingreville qui a déjà été attribué du surnom « le 29éme », ce qui est mieux que la « roue de secours ». Evidemment, chez nos voisins, la vedette était Jean Didier Berger (UMP) avec sa victoire à Clamart dés le 1er tour : « Il le mérite, pour  le travail qu’il a effectué, paye. Je me souviens de son premier meeting où ils étaient 400. Mercredi dernier, ils étaient à 900.  On voit la dynamique qu’il a su suscité. Les Hauts de Seine sont le reflet de ce qui se passe au niveau national avec le rejet de la politique gouvernementale et un ancrage fort des élus locaux. Tous ont menés des campagnes locales, sans faire venir des vedettes politiques, comme nous à Vanves » ajoute Isabelle Debré

    En face, la déception était grande, surtout parmi les jeunes  socialistes qui ont dû ressentir durement ce résultat, alors qu’ils s’étaient donnés à fond dans la campagne. « Ma déception est réelle au lendemain de cette défaite, d'autant plus que je reste convaincu que notre projet et notre équipe correspondaient à ce qu'il fallait pour notre ville de Vanves.  J'avais naturellement envisagé, au cours de ces deux dernières semaines, l'hypothèse d'une défaite dès premier tour, mais j'étais loin d'imaginer que ce serait avec un tel écart; tout comme beaucoup avaient du mal à imaginer dans les Hauts de Seine les victoires dès le premier tour de Mme Ceccaldi, MM. Balkany, Schosteck, ou même Santini, en raison des « affaires » les concernant directement dans le cadre de leur gestion locale. Or, c'est  la gestion nationale qui est sanctionnée et jamais je n'aurais imaginé que notre équipe puisse l'être aussi  lourdement par les échos de la politique nationale. Notre maire ne semble pas à l'évidence concerné pas ces affaires dans son camp, mais semble devoir sa victoire incontestable davantage au désaveu de la politique nationale qu'à la qualité de sa méthode de gestion et à son programme » confie Antonio Dos Santos (PS) tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves  au Blog Vanves Au Quotidien « La démocratie a parlé,   j'ai aussitôt salué les vainqueurs et exprimé mes vœux de réussite dans l'intérêt de tous. Seule la victoire est belle. Mais les défaites assumées, sur la base de projets et de valeurs, sont toujours le début de nouvelles batailles à gagner. Avec les quatre élus issus de notre liste « Un nouveau souffle pour Vanves », j'assurerai au conseil une opposition vigilante et constructive pendant la mandature qui commence, au service de tous et à l'écoute de chacun ».

    « Il y a eu concomitance entre une baisse de participation dans les villes de gauche et les quartiers populaires de gauche et une mobilisation dans les villes de droite. Ces deux phénomènes se sont cumulés et expliquent l’ampleur du séisme » indiquait, de son côté, Michel Canet, secrétaire fédéral PS 92  en parlant bien sûr de Clamart à « cause de la désunion de la gauche » qui a sûrement joué à Vanves aussi avec 3 listes PS, EELV et Front de Gauche, « et du vote sanction national ». Les 9,74% d’EELV à Vanves sont restés au travers de la gorge de certains socialistes vanvéens qui se demandaient « comment avoir réussi à obtenir ce score sans avoir fait campagne ». Et EELV a une réponse au niveau départemental : « On  a constaté des effondrements de socialistes très nets dans certaines communs, de 10 à 12/13 points. Mais on n’enregistre rien  de tel chez EELV, avec un maintien des positions qui démontre bien la solide implantation des élus EELV dans le département. Que ce soit à Clamart, Vanves, Sévres, Bois Colombes, nos listes ont fait des scores qui sont loin d’être ridicules »selon Frédéric Puzin, Secrétaire d’EELV92

    Lucile Schmid, tête de la liste EELV reconnaît « dans cette large victoire la marque d'un succès personnel de Bernard Gauducheau. En ce qui nous concerne, comme tête de liste Verts, associatifs et citoyens pour « Vanves en transitions », nous avons fait un score correct légèrement inférieur à 10%, supérieur de près de deux points a celui de 2008. Je ne peux évidemment m'en satisfaire puisque la liste UDI UMP est passée au premier tour. Le conseil municipal risque de ressembler de plus en plus à une chambre d'enregistrement. Nous allons donc faire valoir nos projets dans la ville grâce au relais des associations et des citoyens engagés ».

    En tous les cas, pour la droite, « ces élections auront marqué un désaveu total de la gauche en particulier dans son projet de mettre en place la MGP (Métropole du Grand Paris). Pour la première fois, les électeurs ont pu se prononcer à l’occasion des municipales sur le projet que le gouvernement et les députés socialistes ont voulu mettre en place aux forceps. Le gouvernement ne pourra pas faire autrement que de revoir sérieusement sa copie »selon les responsables de l’UMP 92 qui ajoutaient : « Si la droite devenait majoritaire dans le Grand Paris, l’espèce d’hystérie centralisatrice du gouvernement qui veut donner tous les pouvoirs à la MGP pour les enlever aux communes et aux départements, et notamment aux Hauts de Seine, se calmerait d’un coup. Parce que si la gauche se disait que la MGP sera gérée par la droite, elle ne voudra pas lui donner autant de pouvoirs qu’elle le dit aujourd’hui. Et par conséquent, on serait à même de rediscuter les compétences, les transferts de pouvoirs, de financements, budgétaires »

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : ISABELLE DEBRE SENATEUR ET 1ére ADJOINTE AU MAIRE UMP : « Aucune élection ne se ressemble ! »

    Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves  assume ce choix d’avoir présenté une liste d’union UMP/UDI renouvelée et rajeunie. Elle ne pense pas du tout que Vanves se retrouve dans une configuration semblable à 1995, dans la mesure où  elle ne croit pas à une vague bleue. A ses yeux, les électeurs se décideront par rapport au contexte local qui est bon pour l’équipe sortante, même si la politique gouvernementale suscite des mécontentements, une certaine abstention, mais pas du côté de la droite.

    Vanves Au Quotidien - Est-ce que vous pensez toujours qu’une liste unique UMP/UDI a été le bon choix ?

    Isabelle Debré : « Oui. Nous avons travaillé dans l’union depuis 2001 et avons voté ensemble tous les budgets et tous les grands projets de notre ville. Pourquoi aurions-nous dû procéder différemment lors de cette élection ? L’union du centre et de la droite est un atout pour mener à bien cette campagne.

    VAQ -Comment vivez-vous cette campagne ?

    I.D. : « Avec enthousiasme. Nous avons une équipe renouvelée, rajeunie, qui mène une campagne dynamique et active sur le terrain. L’ambiance est excellente et nous sommes raisonnablement optimistes, bien que très vigilants, car nous nous appuyons sur un bon bilan et un projet solide pour la prochaine mandature.

    VAQ - Est-ce que c’est la campagne que vous auriez menée si vous aviez conduite la liste ?

    I.D. : « La question ne se pose pas puisqu’il n’a jamais été question que je conduise moi-même une liste. Mais si vous voulez faire de la politique fiction, une liste menée par une femme ou par un homme est toujours différente quant au style. En revanche sur le fond, elle aurait sûrement été similaire puisque nous avons travaillé ensemble pour construire notre projet.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ? 

    I.D. : « Les enjeux sont très importants. Au-delà du projet en lui-même que nous soumettons aux Vanvéens, il y a l’avenir de notre commune au sein de la Métropole du Grand Paris que nous devons préparer. Avec la disparition programmée de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest liée à la création de cette métropole, l’avenir s’annonce incertain. Avec GPSO, nous avions su créer une grande famille, avec des projets ambitieux à l’échelle du bassin de vie et surtout les décisions se prenaient au plus près de nos concitoyens. Avec la métropole du Grand Paris, nous assisterons à une recentralisation des compétences au profit d’une lourde structure technocratique bien éloignée de la réalité de l’action et de la gestion locales. C’est pourquoi Vanves et les Vanvéens ont besoin à la Mairie d’une équipe et d’un maire expérimentés capables de défendre leurs intérêts. Cette équipe, c’est celle qui se présente aujourd’hui aux suffrages des électeurs et qui est conduite par Bernard Gauducheau.

    VAQ - Est-on dans la configuration de 1995 ?

    I.D. : « Aucune élection ne se ressemble. Le contexte politique aujourd’hui est très différent, de plus les élections municipales de 1995 s’étaient tenues 2 mois après l’élection présidentielle. 

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquel vous tenez le plus ?

    I.D. : « Il est impossible de hiérarchiser nos propositions. La famille a toujours été une priorité pour moi, tant au Sénat qu’à la mairie, alors vous comprendrez que tout ce qui la concerne est très important à mes yeux.  En matière d’urbanisme, je pourrais citer l’achèvement de la construction du conservatoire, la future gare du métro Grand Paris Express au clos Montholon et la construction de logements très haute qualité environnementale rue Aristide Briand.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Etes-vous d’accord ?

    I.D. : « Il faut rester humble en toute circonstance. Nous avons certes un bon bilan, un projet solide, mais c’est aux électeurs qu’il appartiendra de trancher. Plusieurs projets s’opposent : celui que nous portons a l’ambition d’une ville moderne, innovante, apaisée, solidaire et soucieuse de son environnement.

    VAQ - Qu’est-ce qui pourrait permettre à votre liste de passer dès le 1er tour ? Une vague bleue ?

    I.D. : « Je ne crois pas à la vague bleue. N’oublions pas que c’est avant tout le contexte local qui mobilise les électeurs, et non ce qui se passe au niveau national même si les difficultés actuelles du gouvernement peuvent susciter une démobilisation de certains électeurs, et donc une abstention accrue.

    VAQ - Quelles pourraient être les conséquences de ces élections municipales sur le Sénat (alors que son président a annoncé qu’il ne se représenterait pas) ?

    I.D. : « Le collège électoral des Sénateurs est constitué à 95 % de conseillers municipaux. C’est donc la quasi-intégralité des grands électeurs qui va être renouvelée à l’occasion des prochaines élections municipales. Certains voteront aux élections sénatoriales au mois de septembre 2014. En effet, seule la moitié des départements participera à ce scrutin puisque, comme vous le savez, le Sénat est désormais renouvelé par moitié tous les trois ans. Il faudrait à la droite et au centre conquérir de très nombreuses villes moyennes pour que le Sénat change de majorité cette année, ce qui sera d’autant plus difficile que la gauche a modifié la loi électorale au détriment des zones rurales.

    VAQ - La prochaine étape n’est-elle pas un candidat UMP aux cantonales ?

    I.D. : « Cette question est prématurée. Cela étant, le conseiller général élu actuellement appartient à la gauche et il ne me semblerait pas illogique que l’UMP présente un candidat ou plutôt des candidats puisque vous savez que la gauche a modifié le mode de scrutin départemental et instauré l’élection d’un binôme de deux candidats, l’un de sexe féminin, l’autre de sexe masculin tout en redécoupant la carte électorale cantonale à sa façon

    VAQ - Comment réagissez-vous à la profession de foi socialiste violente ?

    I.D. : « Ni ma nature, ni mes convictions ne me portent à l’outrance. Nous avions décidé, tous ensemble, de conduire une campagne sereine, digne et non agressive. Je regrette donc le ton de cette profession de foi qui ne se justifie en rien et qui n’apporte rien au débat local.

    VAQ - Qu'avez-vous pensé du dernier  conseil municipal ?

    I.D. : « C’était le dernier de cette mandature et il y avait beaucoup d’émotion chez certains de nos collègues qui ne se représentent pas. Le comportement de certains autres était peut-être un peu plus incisif qu’à l’accoutumée, mais cela s’explique sûrement par la proximité des élections municipales.

  • LE PROJET DE LA LISTE « UN NOUVEAU SOUFFLE POUR VANVES » - INTERVIEW D’ANTONO DOS SANTOS: « En 2020, Vanves sera une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire »

    Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et/ou 30 Mars prochain. Nous terminons avec Antonio Dos Santos, (PS), tête de la liste « Un nouveau souffle pour Vanves » dont le programme est distribué depuis début Février  qui tient ce soir sa troisième réunion de proximité à l’école Marceau. 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet si tôt ?

    Antonio DosSantos : « Tout d’abord parce qu’il était prêt, mais surtout parce que nous avons voulu qu’il le soit très tôt afin que les vanvéens puissent en prendre connaissance, se l’approprier et que nous ayons le temps de le partager avec eux lors des réunions publiques. Ils pourront ainsi faire leur choix éclairé, et ils doivent l’être si on veut espérer les réconcilier avec la politique et qu’à leur tour, ils puissent s’investir dans la vie de  la cité. Et je l’ai fait avec eux lors des portes à portes, des pieds d’immeubles, du travail autour du questionnaire 

    VAQ – Justement comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    A.D.S. : « Ce projet qui définit les objectifs pour 2020 n’est pas seulement une ambition, mais des objectifs ,qui a été conçu tout d’abord par un travail interne avec nos militants à travers des groupes de travail thématiques. J’ai été au contact des Vanvéens dés l’été 2013 dans les cafés, au pied des immeubles, et en diffusant un questionnaire auxquels ils ont été nombreux à répondre sur Internet ou sur papier. Démarche qui a donné l’occasion à certains d’envoyer des contributions, quelquefois de plusieurs pages. Sans parler de celles de nos élus expérimentés qui connaissent bien la ville et m’ont aidés à faire le tri, à agencer ensemble les propositions. Nous avons pris pour base, un diagnostic, recherché des solutions, élaboré des propositions, organisé notre document afin qu’elles soient lisibles et compréhensibles. 

    VAQ – A quoi ressemblera Vanves en 2020 grâce à ce projet si vous êtes élu ?

    A.D.S. : « Nous nous retrouverons dans une ville plus unie, plus moderne, plus solidaire. Je ne vais pas me mettre à rêver sur les petits oiseaux qui vont passer, mais rien n’arrêtera cet élan, car toutes les mesures que nous présentons, concourrent de façon transversale à ses 3 objectifs comme c’est le cas, par exemple, pour le développement durable : Poursuite de l’agenda 21 qui ne sera pas uniquement un cahier de procédures, création de pistes cyclables, rédaction d’une charte de la rue, mise à disposition d’une caméra thermique aux habitants, restauration scolaire à partir d’aliments bio et de produits de proximité, distribution d’un  fruit à la récré dans les écoles etc…

    VAS – Quel est la proposition emblématique pour chacun de ces 3 objectifs ?

    A.D.S. : « Pour Vanves Solidaire, la Maison des Jeunes avec toute une dynamique inter générationnelle qui mobilisera jeunes, écoliers par le biais de parrainages des seniors qui pourraient leur faite bénéficier de leurs expériences pour les accompagner. Pour Vanves plus moderne, il s’agira de la dématérialisation administrative qui libérera les communaux de certaines tâches pour se consacrer à d’autres et facilitera les démarches des habitants sur tout support numérique et le wi-fi gratuit dans la ville. Pour Vanves plus unie, c’est la ville où chacun, quel qe soit son âge, son quartier, ses origines, puisse grandir, s’éduquer, travailler, et bien vivre ensemble, à travers plusieurs actions : valoriser une identité vanvéenne avec l'embellissement des entrées de ville, la promotion de clubs de supporters, une signalétique spécifique commerces et un concours pour la création de spécialités vanvéennes. Favoriser les activités pour tous et pour tous les âges, avec un pass loisirs culture et sport avec un politique tarifaire incitative et une saison culturelle pluridisciplinaire pour tous, les séances de cinéma au Parc Pic l'été et un festival "talents dans la ville"

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier si vous êtes élu ?

    A.D.S : « Nous commencerons par faire immédiatement, car ce n’est pas compliqué, une analyse des besoins sociaux (ABS). Nous avons besoins qui évoluent et des moyens contraints qui peuvent être ainsi orientés au plus prés des priorités ou des besoins plus pertinents. La seconde mesure, parce qu’elle n’est pas énormément couteuse, est la mise en place des instances participatives. Certains existent mais qui doivent être complétement refondus comme les conseils de quartier et le Conseil Municipal des Jeunes qui ne correspondent pas à ce qu’attendent les vanvéens, d’autres seront crées comme le CESE (Conseil Economique, Social, environnemental) local de façon à y associer des citoyens nommément en raison de leurs compétences et de leurs notoriétés, mais aussi des acteurs collectifs comme des associations ou des organisations locales, comme la JCE par exemple parce que en tant qu’organisation, elle le mérite, mais parce que je sens qu’aujourd'hui, elle est composée de jeunes extrêmement dynamique et attentif à la vie de la cité.. Enfin, je m’investirais, parce que le calendrier l’impose,  et parce que j’y crois, sur la préfiguration de la MGP. Cette phase peut permettre d’améliorer et d’infléchir un certain nombre de choses, corriger et préparer les phases de transition. Rien ne sert à s’opposer à la loi. Il vaut mieux s’y investir,infléchir, ajuster. Et c’est une chance pour nos communes dans le territoire élargi qui est le nôtre

    VAQ - Est-ce que ce ne sera pas compliqué de gérer une ville comme Vanves avec une baisse des aides aux collectivités locales ?

    A.D.S. : «  Ce sera certainement difficile, d’autant plus que, sauf évolution très favorable au budget 2014 que j’ai vu lors du DOB (Débat d’orientation budgétaire), il y a une épargne nette de 13 000 € alors que les années précédentes, nous étions à 2,5 M€. Ce sera donc difficile d’agir avec un budget qui est fabriqué par d’autres, avec un gel des dotations d’état qui ne sont pas tout à fait récentes, puisque ce n’est pas ce gouvernement qui a commencé à l’appliquer, mais qu’il a raison de reconduire car rien n’est pire que de revenir en arrière, alors que des économies s’imposent à tous les niveaux, si on veut diminuer la dette publique, dégager des marges.

    Mais si l’on revient à GPSO, nous avions une taxe professionnelle (TP) très forte, qui a été supprimée sous Sarkozy, ce qui a impliquée une réduction brutale des ressources à GPSO, puisque nous avons une activité économique qui en rapportait beaucoup. Ce gouvernement a tenté d’infléchir les conséquences en autorisant les communes à prélever une taxe sur les droits de mutations. Mais il ne peut pas revenir en arrière sur ce séisme de la perte de la TP qui va dans le sens de l’histoire, et tout le monde y a participé. Quand on veut bien faire les choses, il faut soit baisser les dépenses, soit augmenter les ressources, soit ajuster pour satisfaire les besoins prioritaires, et il y a des réductions de dépenses que l’on peut faire, y compris avec la dématérialisation.